Aujourd'hui, je me suis plainte auprès d'une amie (également maman) de ma nuit dernière compliquée car petite Zoé est malade. Je lui ai donc décrit plusieurs scènes très connues du monde parental tels que du vomi partout dans son lit, de la morve sur son ours en peluche lumineux impossible à laver en machine ou encore quelques régurgitations de glaires bien gluants dans mes cheveux shampouinés et séchés une heure avant. J'ai alors conclu mon histoire en lui disant :
« En ce moment, je suis vraiment à bout, fatiguée, j'en ai marre. »
Et vous savez ce qu'elle m'a répondu en ricanant dans sa barbe ?
« Mais ça fait 14 mois que tu me dis ça. »
Oh ben merde alors ! Et le pire c’est qu’elle avait raison. J'ai réalisé à ce moment précis que j'ai beau aimer ma fille plus que tout au monde, bien plus que moi-même, son arrivée a chamboulée ma vie, mon rythme d'avant et aussi et surtout mon corps, de plus en plus fragilisé face aux microbes et virus qui trainent. Une angine par ci, une gastro par là, une toux qui ne guérit pas, des baisses de tension en vois-tu en voilà ! Ces derniers jours, j’ai carrément eu l’impression de ramper au sol au travail, comme une limace flétrie en plein soleil qui avancerait coûte que coûte pour survivre. Parce que c’est de ça dont il s’agit au final. Survivre. Ce verbe que j’ai entendu tellement de fois dans la bouche de parents épuisés et au regard cerné. Et après j'ai pensé :
« En ce moment, je suis vraiment à bout, fatiguée, j'en ai marre. »
Et vous savez ce qu'elle m'a répondu en ricanant dans sa barbe ?
« Mais ça fait 14 mois que tu me dis ça. »
Oh ben merde alors ! Et le pire c’est qu’elle avait raison. J'ai réalisé à ce moment précis que j'ai beau aimer ma fille plus que tout au monde, bien plus que moi-même, son arrivée a chamboulée ma vie, mon rythme d'avant et aussi et surtout mon corps, de plus en plus fragilisé face aux microbes et virus qui trainent. Une angine par ci, une gastro par là, une toux qui ne guérit pas, des baisses de tension en vois-tu en voilà ! Ces derniers jours, j’ai carrément eu l’impression de ramper au sol au travail, comme une limace flétrie en plein soleil qui avancerait coûte que coûte pour survivre. Parce que c’est de ça dont il s’agit au final. Survivre. Ce verbe que j’ai entendu tellement de fois dans la bouche de parents épuisés et au regard cerné. Et après j'ai pensé :
"Pourquoi moi je le subis autant et pas mon amie, jeune maman aussi ?"
J’ai culpabilisé. Culpabilisé de râler trop souvent. Culpabilisé d'être une mère qui se plaint de son enfant alors que je sais au fond que c’est un bébé facile.. Culpabilisé de ne pas tenir le choc, de ne pas être à la hauteur. Alors, en rentrant à la maison, je l´ai encore plus embrassée, encore plus câlinée, encore plus écoutée. Il y a 10 minutes, Zoé s’est endormie paisiblement en sirotant son biberon, mes doigts entrelacés dans ses cheveux blonds vénitiens et mon cœur faisant de gros boom boom boom pour elle. J’en ai conclu trois choses...
1ère chose : L’amour d’un parent est super paradoxal, nos enfants nous fatiguent autant que nous en sommes accros.
2ème chose : Chaque parent n’a pas la même jauge de patience et d'énergie à la base.
3ème chose : Mon amie, aussi vive et en forme qu’une canette de Red Bull pourrait peut-être garder ma fille quelques soirées de temps à autre pour que je me repose...
#Photo de notre petite Zoé à 6 mois.
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